Claudia LABROSSE, le secret d'une vie
Dans la Saône et Loire et plus précisément à Charolles, ville emblématique de la race bovine charolaise et pour ses faïences, que Jean-Marie LABROSSE est originaire ainsi que son épouse Jeanne DUMOULIN.
Jean-Marie est un homme charmant: châtains aux yeux bleus mais pas très grand avec ces 1 mètre 57. Il travaille comme ouvrier boulanger, dans le rue de Champagny chez monsieur MERLIN Michel avec un collègue, Charles JOUVENAUT. Mais le couple habite dans la rue de la Madeleine.
Un garçon Louis arrivera le premier.
En ce début de printemps du 24 mars 1906, dans leur maison rue de la Madeleine, qu'une fille viendra au monde. Ils la surnomment Jenny, mais son entourage l'appellera par son deuxième prénom Claudia. Sa naissance se déroulera dans la nuit, à trois heures et demi du matin..
En 1911 la famille habitent dans la rue des Bruettes, son père est toujours ouvrier boulanger, lorsqu'ils fêtent les 5 ans de la petite Claudia. Francine et Maurice naîtront également à Charolles. Notre Claudia ira à l'école avec son frère Louis et sa cousine Hortense.
Je ne sais pour quelle raison, le couple décide de partir à plus de cent kilomètres vers le nord à Brazey-en-Morvan en Côte d'Or où l'on ne compte moins de 400 habitants. Ils demeurent maintenant au poirot, dans une petite maisonnette au passage à niveau
Jean est embauché comme poseur au chemin de fer, il remplace le Jean MONTCHARMONT et Jeanne prendra la place d'Augustine l'épouse, comme garde barrière. Aujourd'hui la SNCF détruira cette demeure, puisque le passage est automatique.

Elle se souviendra également de ce terrible incendie, du 16 avril 1914, en bordure de la ligne du chemin de fer d'Autan à Cravant, en moins de trois heures, a détruit une vingtaine de maisons et mis sans abri dix-sept familles. Grâce aux dons de bois de la famille DELAGRANGE, le village sera rapidement reconstruit.
Des jumeaux André et René naîtront en 1914.
Et pourtant la guerre arrive, du 2 août 1914 au 8 mars 1919, son père partira se battre parmi tous ces soldats contre l'Allemagne. De retour Jean-Marie et Jeanne auront un dernier enfant Marcelle en 1922.
En cette année 1926, beaucoup d'évènements arrive dans la vie de Claudia. Elle part pour la capitale. Elle sera logée au 10 cité de popincourt, dans le 11ème arrondissement, chez Mr Albert TRIPIER, un homme séparé de son épouse et de sa fille Suzanne âgée de 4 ans. Il travaille comme ajusteur dans une fabrique de gâteaux. Cette année se finira avec la naissance de Albertine que seule Claudia reconnaitra, à cause qu'Albert n'est pas divorcé. Ensuite arrivera Irénée en 1927.
Le père est atypique, violent. Claudia le quittera pendant 1 mois, elle retournera chez ces parents à Sanlieu en Côte-d'Or. Les deux petites filles deviendront la charge des grands-parents.
Mais elle y retournera et donnera naissance, à la maternité St Antoine, en début de l'année 1929 à Jack Albert et retombera enceinte pratiquement après cette naissance, pour mettre au monde Albert en fin d'année. Mais le père biologique reste très discret, vu sa situation. Claudia confié ses deux garçons à une nourrice. Ils deviennent des enfants secourus. A l'assistance publique, elle donne la cause de sa maltraitance. Jack et son frère arrive chez Mme ...... Albert (le père) attrape la tuberculose et doit partir se soigner en sanatorium. Claudia en manque d'argent, demande une aide financière pour pouvoir payer la nourrice et qui lui sera accordée.
Mais voilà qu'en 1930 Claudia ne payera plus rien pour ses enfants, d'après le courrier à l'assistance publique de la fille de cette dernière. Les très jeunes enfants deviendront des enfants abandonnés donc pupille de la Seine. La mère sera recherché par la préfecture de police, mais elle n'est pas localisée. Jack partira dans une famille dans l'Allier puis dans le Cher près de son frère Albert.
Le père de Claudia décèdera le 5 avril 1950 à Tournus, donc retour vers la Saône et Loire. Pourtant sa mère Jeanne est retourné ou y est resté chez un enfant où par l'amour de la région, Elle décèdera le 8 septembre 1964 à Sanlieu en Côte-d'Or.
Quand à notre Claudia, plus de nouvelle, son ami aura répondu à l'assistance publique qu'elle était placée comme domestique. Mais nul ne sais pour le moment, la suite de son chemin... Elle décèdera à l'âge de 54 ans, à l'hôpital au printemps 1960.