Sur les traces de ROCHUT Jean-Louis
Depuis la moitié du 17ème siècle, que mes
ancêtres ROCHUT, sont des Castelmeillantais. C'est alors que le
grand-père de Jean-Louis arrive sur Saint-Jeanvrin, et que son père Jean
rencontre Solange, fille du laboureur Martin AUTISSIER et propriétaire à
Reigny, au lieu-dit " Chavroche", bien connu par les descendants du
nom.
Une petite Marie naîtra en cette été 1872.
En cette année 1874, le 8 novembre, à 5
heures du soir que Jean arrive heureux et pressé en direction de la mairie.
Tout le village savait bien que le couple attendait un heureux évènement. Les
femmes plus âgées, lui avait dit à Solange:
_" Se s'ra un garçon, t'as le ventre
allongé, tu v'ras! Ta voisine, la Catherine JAMET, elle se s'ra une
fille!"
Mais voilà Jean-Baptiste AUROUX, l'adjoint au Maire, les accueille avec joie, Jean n'est pas venu seul, il faut deux témoins: avec Louis FLOQUET, le parrain de l'enfant et son voisin JAMET Henri qui a bien eue une petite Jeanne, trois semaines avant.
L'enfant portera les prénoms de son père et
de son parrain, c'est à dire Jean-Louis.
Solange
mettra encore dix enfants au monde, seulement six enfants vivront longtemps:
Marie
l'ainé, mourra à 15 ans, dans la plus grande tristesse de ces parents. Que
s'est il passé ce 23 juillet en plein après midi, à la saison de ces grandes
moissons. Un accident? Etait elle malade?
Claude
et les jumelles sont mortes à quelques jours de vie.
Rose, Jeanne, Jacques Marie-Amélie, Marie-Louise et la Marguerite ont grandi avec Jean-Louis.
Son
enfance se passera parmi les champs de Chavroche à Reigny et les prés de bovins
et ovins. Jean-Louis sera un berrichon de cette belle campagne qui sent bon la
nature rurale.
Jean-Louis
a sans doute été à l'école, puisqu'il savait écrire sans nom, comme ces frères
et soeurs.
Dans
cette petit Eglise de village, en ce 15 septembre 1902 au matin, Jean-Louis et
ces deux soeurs Jeanne et Marguerite vont se marier. Mon ancêtre âgé de 27 ans,
il n'avait pas trouvé l'âme soeur avant, trop de travail à la campagne, a
épousé la jeune Rose RACOT, de 17ans, originaire de Saint-Pierre-les-bois. Elle
vit avec sa mère, elle a perdu son père l'année dernière.
Jeanne
deviendra la femme de Etienne, le frère de Rose et Marguerite se sera un garçon
de Maisonnais Jean AUPETIT.
Jean-Louis
choisira comme témoin de ce jour exeptionnel, son beau-frère Jean-Baptiste
VALENCIER qui a épousé sa soeur Rose, quatre ans avant et Emile FLOQUET son
cousin.
La
rencontre se sera t-il fait par le bien du voisin JAILLET? Qui sais! La
grand-mère de la future était une JAILLET...
La soirée se passera dans les pures traditions avec le repas, les danses et les cris de fête...
Maintenant
le couple prendra ces quartiers à la Garne de Saint-Pierre-bois, Jean-Louis
sera toujours cultivateur. Deux ans après, en ce 11 décembre 1904 au soir
arrive la première fille Marguerite. Puis le 27 janvier 1907, en début de
matinée, voilà Albert, le seul garçon de la famille à qui le patronyme est à
charge. La seconde fille Albertine naîtra le 27 février 1910, à l'heure du
diner. Puis la naissance de la benjamine Henriette, le 16 mars en pleine nuit
de l'année 1912, juste avant les années de guerre qui arrive trop vite...
La
guerre se passe mal pour la famille, son beau-frère Etienne RACOT est mort au
combat, en mars 1915 à Fleury-Devant-Douaumont dans la Meuse. Pour se souvenir,
son nom sera inscrit sur le monument aux morts de St Pierre les bois.
Le domaine de la Garne a été repris par la suite par
le fils d'Albert, Camille et aujourd'hui par le petit fils Nicolas, agriculteur
a reprit le flambeau