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Sur les pas de mes Ancêtres
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Souvenirs de la vie paysanne. Souvenirs d'enfance.

5 janvier 2016 à 10:06, Aucun commentaire

Dans les familles, il y a toujours de beaux souvenirs et surtout quand elles se passent à la campagne. Non, pas dans n'importe quelle campagne ! Non! Celle du Berry, à Ids St Roch où on peux encore montrer à nos enfants ses souvenirs d'enfance, ces souvenirs de la vie paysanne...


Beaucoup de mes ancêtres travaillaient la terre et comme tant de personnes à cette époque, ils étaient cultivateurs, journaliers, agriculteurs. 

En mémoire de mes grands parents maternels, ils s’occupaient toute la journée de leur cheptel de bovins charolaises et d’une centaine de chèvres, cochons, lapins, poules, oies et canards. 

Dans la cour de la ferme, difficile d'accès les jours de pluie, à cause du passage du tracteur. Mais quelle bonheur quand on est enfant, je m'agrippe à la jambe de mon oncle, mes deux pieds sur sa botte et s'est parti jusqu'à la porte des étables et il repart chercher mon frère. Les jours d'été, nous avions plus le temps de regarder toutes ces volailles dans la cour, avec l'oeil méfiant sur le jars qui n'avait pas l'air content, afin de traverser la demeure jusqu'au jardin, on s'arrête un moment devant les clapiers,  regarder ses lapins énormes. Puis on accède au jardin de l'autre côté de la route, ce jardin avec ses rangées interminables, comme ses rangs de vignes les jours de vendanges.

Mon grand-père Jack LABROSSE dans son tracteur revenant ou partant au champ, des jours de vendanges, fière dans la remorque parmi les tonneaux de raisons récoltés par la famille. Mon grand père faisait lui même, les paniers . Les parents suivaient en voiture derrière. Nous roulions, bloqués en direction de la ferme ou ma grand-mère attendait en dressant la grande table familiale. Elle gardait les plus jeunes qui ne voulaient pas ou pouvaient pas suivre. Nous attendions autour de la remorque ou se trouvait le pressoir, heureux en attendant le trophée. Nous goûtions le jus offert dans ces verres tachés de vin. Comme les grands nous le buvions jusqu’à la dernière goutte. De nos jours, on ne pourrait pas être dans la remarque (dommage!) non heureusement en repensant à cette année ou la roue de la remorque à cassée, Christian le plus jeune de mes oncles a eu le réflexe de nous tenir bloqué contre le devant de celle -ci et de crier ou plutôt de hurler à mon grand père de stopper, il était un peu sourd, les parents ont eu peur. Mais on courrait tout raconter à ma grand-mère Carmen dite "Jeanne" MINISTROT.

Je me souviens également de mon oncle, rentrant les chèvres pour que ma grand-mère passe à la traite. Je la suivais, ramenant les vaches à étable avec son bâton et en mémoire cette vache âgée aveugle qui connaissait le chemin par cœur, elle allait boire à la mare devant l’entrée de la ferme. Elle rentrait à l’étable, par cette tout petite porte, savait ou elle devait aller paisiblement mais sans se heurter. 

Avez-vous déjà goûté ce lait bien chaud qui vient tout juste d'être généreusement donné par la vache, avant d'être verser dans les grands pots à lait en aluminium et garder au frais avant l'arrivée du livreur., des fromages ou des oeufs de poules ou de cannes.
J’adorais avec mon frère monter sur les immenses bottes de paille stockées pour l’hiver ou les poules venaient pondre. Ma grand-mère savait toujours ou les œufs étaient et pourtant elles étaient bien cachottières. Le reflets de la lampe bleue dans l'étable, des petits poussins sont nés.
Ce que j’aimais le moins et pourtant des actes bien connus des paysannes, ces après-midi ou ma grand-mère et ma mère tuaient, plumaient et vidaient ses nombreuses poules blanches et ses lapins qui me donnaient des envies hurler : « Ah non, je ne vous mangeraient pas ». Mon oncle et parrain André grimpait au grenier de l'habitation, par échelle en bois. Il jetait dans la cour le grain où on voyait les poules, les canards de Barbarie  accourir à toutes pattes. La grand-mère avait repérée des canards sauvages qui venaient se joindre à la colonie.

Je pense à ses quelques jours de vacances prises. le souvenir de la pêche aux grenouilles dans une mare, en plein milieu du champ, où mon oncle Christian accrochait un tout petit morceau de tissu rouge, au bout de la ligne. Egalement des après-midi, où ma tante Odette qui m'avait appris la chanson " En chantant " de son idole Michel Sardou! Mais aussi la chaleur des soirées devant mon bol de soupe de pain au lait.

La voiture et la tête bien remplies pour le retour à la ville... Que la vie à la campagne est belle!

Ma mère nous raconte sur le route qu'un jour en partant à l'école, avec plusieurs enfants, pas très loin d'eux ou par curiosité, un drôle de bruit sortait des ronces. Le chemin d'école a été fait plus vite que d'habitude! A l' arrivée, essoufflés, ces enfants ont tout raconté à la maîtresse. L'écho à été vite, les hommes de la campagne, qui sont pratiquement tous chasseurs ont armés leur épaule de fusil. Ma mère à su le soir que les hommes ont eus le sanglier. 

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