TRIPIER Albert, mon arrière grand-père maternel découvert!
Je vous présente, Albert qui portait sur ces épaules, la rumeur de l'ancêtre italien! Retrouvé grâce au recherche sur la vie de son fils Jack, mon grand-père, par le biais de l'assistance public de Paris.
D'après les premiers éléments de l'enquête (la généalogique est comme la justice!), Albert serait né vers 1900 et atteint de la tuberculose en 1930 avec le projet d'aller se soigner en préventorium. Il vivait donc avec Claudia LABROSSE au 10 rue Cité Popincourt, ils auront quatre enfants, deux filles et deux garçons et ayant la profession d'Ajusteur dans une fabrique de gâteaux. Il est marié et séparé de sa femme et aurait une petite fille au prénom de Suzanne, née vers 1922. Cette petite fille vivait chez les parents paternels au 30 rue Keller à Paris XIe.
Après avoir tourné mon problème dans tous les sens, grâce aux collègues bénévoles de Paris, j'ai reçu le recensement de 1936, de la mère d'Albert.

Je sais maintenant que sa même se nomme Hélène, veuve et née en 1879 dans l'Eure et qu'elle a refait sa vie avec Léopold. La petite Suzanne vivait bien chez sa grand-mère.
Donc le père d'Albert serait décédé entre 1900 (date approximativement d'Albert) et 1936. Après avoir fouiné dans les tables décennales de Paris. Deux personnes retenues et Charles Louis TRIPIER, me paraissait le mieux. Un homme mort pour la France en 1917, se qui m'emmène à sa date de naissance le 21 août 1875 à Paris 17ème, donc âgé de 4ans de plus qu'Hélène, et avec en marge son mariage en 1900 avec une Marie Louise "Hélène" PETIT. Son épouse est bien né comme annonce le recensement, le 18 septembre 1879 à Heudebouville dans le département de l'Eure.
Et bien sur qui naît le 12 octobre 1902 à Boulogne-Billancourt, Albert Fernand TRIPIER, marié à TISNET Marie Joséphine à Paris 20ème le 12 février 1921, puisque Suzanne est née en cette même année Albert est décédé le 9 janvier 1931 à Paris 11ème, dû sans doute à la maladie contractée la tuberculose, mort deux ans après la naissance de mon grand-père Jack LABROSSE.
Souvenirs de la vie paysanne. Souvenirs d'enfance.
Dans les familles, il y a toujours de
beaux souvenirs et surtout quand elles se passent à la campagne. Non, pas dans
n'importe quelle campagne ! Non! Celle du Berry, à Ids St Roch où on peux
encore montrer à nos enfants ses souvenirs d'enfance, ces souvenirs de la vie
paysanne...
Beaucoup de mes ancêtres
travaillaient la terre et comme tant de personnes à cette époque, ils étaient
cultivateurs, journaliers, agriculteurs.
En mémoire de mes grands parents
maternels, ils s’occupaient toute la journée de leur cheptel de
bovins charolaises et d’une centaine de chèvres, cochons, lapins, poules, oies
et canards.
Dans la cour de la ferme, difficile
d'accès les jours de pluie, à cause du passage du tracteur. Mais quelle bonheur
quand on est enfant, je m'agrippe à la jambe de mon oncle, mes deux pieds sur
sa botte et s'est parti jusqu'à la porte des étables et il repart chercher mon
frère. Les jours d'été, nous avions plus le temps de regarder toutes ces
volailles dans la cour, avec l'oeil méfiant sur le jars qui n'avait pas l'air
content, afin de traverser la demeure jusqu'au jardin, on s'arrête un moment
devant les clapiers, regarder ses lapins énormes. Puis on accède au
jardin de l'autre côté de la route, ce jardin avec ses rangées interminables,
comme ses rangs de vignes les jours de vendanges.
Mon grand-père Jack LABROSSE dans son
tracteur revenant ou partant au champ, des jours de vendanges, fière dans la
remorque parmi les tonneaux de raisons récoltés par la famille. Mon grand père
faisait lui même, les paniers . Les parents suivaient en voiture derrière. Nous
roulions, bloqués en direction de la ferme ou ma grand-mère attendait en
dressant la grande table familiale. Elle gardait les plus jeunes qui ne
voulaient pas ou pouvaient pas suivre. Nous attendions autour de la remorque ou
se trouvait le pressoir, heureux en attendant le trophée. Nous goûtions le jus
offert dans ces verres tachés de vin. Comme les grands nous le buvions jusqu’à
la dernière goutte. De nos jours, on ne pourrait pas être dans la remarque
(dommage!) non heureusement en repensant à cette année ou la roue de la
remorque à cassée, Christian le plus jeune de mes oncles a eu le réflexe de
nous tenir bloqué contre le devant de celle -ci et de crier ou plutôt de hurler
à mon grand père de stopper, il était un peu sourd, les parents ont eu peur.
Mais on courrait tout raconter à ma grand-mère Carmen dite "Jeanne"
MINISTROT.
Je me souviens également de mon oncle, rentrant les
chèvres pour que ma grand-mère passe à la traite. Je la suivais, ramenant les
vaches à étable avec son bâton et en mémoire cette vache
âgée aveugle qui connaissait le chemin par cœur, elle allait boire à
la mare devant l’entrée de la ferme. Elle rentrait à l’étable, par cette tout
petite porte, savait ou elle devait aller paisiblement mais sans se
heurter.
Avez-vous déjà goûté ce lait bien chaud qui vient tout
juste d'être généreusement donné par la vache, avant d'être verser dans les
grands pots à lait en aluminium et garder au frais avant l'arrivée du livreur.,
des fromages ou des oeufs de poules ou de cannes.
J’adorais avec mon frère monter sur les immenses bottes de paille
stockées pour l’hiver ou les poules venaient pondre. Ma grand-mère savait
toujours ou les œufs étaient et pourtant elles étaient bien cachottières. Le
reflets de la lampe bleue dans l'étable, des petits poussins sont nés.
Ce que j’aimais le moins et pourtant des actes bien connus des paysannes, ces
après-midi ou ma grand-mère et ma mère tuaient, plumaient et vidaient ses
nombreuses poules blanches et ses lapins qui me donnaient des envies hurler : «
Ah non, je ne vous mangeraient pas ». Mon oncle et parrain André grimpait au
grenier de l'habitation, par échelle en bois. Il jetait dans la cour le grain
où on voyait les poules, les canards de Barbarie accourir à toutes pattes. La grand-mère avait
repérée des canards sauvages qui venaient se joindre à la colonie.
Je pense à ses quelques jours de vacances prises. le souvenir de la pêche aux grenouilles dans une mare, en plein milieu du champ, où mon oncle Christian accrochait un tout petit morceau de tissu rouge, au bout de la ligne. Egalement des après-midi, où ma tante Odette qui m'avait appris la chanson " En chantant " de son idole Michel Sardou! Mais aussi la chaleur des soirées devant mon bol de soupe de pain au lait.
La voiture et la tête bien remplies pour
le retour à la ville... Que la vie à la campagne est belle!
Ma mère nous raconte sur le route qu'un
jour en partant à l'école, avec plusieurs enfants, pas très loin d'eux ou par
curiosité, un drôle de bruit sortait des ronces. Le chemin d'école a été fait
plus vite que d'habitude! A l' arrivée, essoufflés, ces enfants ont tout
raconté à la maîtresse. L'écho à été vite, les hommes de la campagne, qui sont
pratiquement tous chasseurs ont armés leur épaule de fusil. Ma mère à su le
soir que les hommes ont eus le sanglier.
Cet enfant inconnu!
Sur
ces traces...
Dans
toutes les familles, se cachent des secrets, soit bien cachés, soit enfouis dans les mémoires, mais ils sont
arrivés à moi...
Ma
mère a su part sa soeur, qui a su par Madame GRON, la mère nourricière de leur père (leur grand-mère de coeur), c'est
à dire mon grand-père Jack LABROSSE, qu'il aurait pris pour épouse une femme,
avant ma grand-mère et qu'un garçon serait né de cette union. Cette femme
dépressive s'était défenestrée, à St Amand Montrond. Cette brave dame GRON
aurait bien voulue l 'élever, comme tant d'enfants sous ses ailes. Mais Jack en
a décidé autrement. L'enfant aurait été adopté par le directeur de l 'assistance
publique de St Amand Montrond à l 'époque.
Effectivement
les preuves son bien là!
Sur
son livret militaire, il est noté :
- Marié
à BAGUE Ginette, le 21 décembre 1946 à Ids St Roch.
-
Que le 7 septembre 1948, le conseil de révision l 'on classé: bon pour service armé. Mais écrit en
dessous que le 15 avril 1949, il est dispensé de l 'appel sous les Drapeaux ,
comme Père de famille selon l 'article.
- Et en ce jour du 14 décembre 2015,
dans le pur hasard, un nommé Roland GAILLARD a intercepté ma mère, en lui
demandant si elle était la fille de Jack LABROSSE. Il a connut ce petit garçon,
mais sa mémoire lui fesait défaut, pour notre question... Pour avancer! il faut
une identité et le mieux, c'est son acte de naissance !
Ah les archives! Oui mais où et quand!
Toujours sur ce document fascinant, le livret militaire effectué , alors à Dijon, à ces 20
ans, le 2 février 1949 et qu'ils habitaient aux moreaux d'Ainay-le-Viel. Puis
le 25 avril 1949 à Ids St Roch, d'après le visa de la gendarmerie, afin que l 'armée
retrouve ces hommes!!! Mais ils auraient également vécut à Ineuil.
Donc cette naissance serait entre décembre 1946 et avril 1949,
soit à Ineuil, Ids St Roch ou Ainay-le-viel .
Mais bien sur, la vie est toujours compliquée, alors il faudra aussi prendre en compte comme un vrai enquête, que
- SI ce garçon est né avant mariage!
- SI il portait à sa naissance le nom
de sa mère
- SI il était né à la maternité de St
Amand Montrond!
Et
deux en un!
J'étais
sur un autre projet en parallèle, retrouvé l 'identité du père de Jack (donc le
grand-père de cette enfant).
Ce matin
(29 décembre 2015) j'ai reçue par courrier, un très important dossier de
l'Assistance Publique de la Seine qui a suivi Jack jusqu'à ces 21 ans.
TOUT
est inscrit dedans, ce garçon est né à la maternité de St Amand Montrond,
le 24 mars 1946. Il se nomme Jackie
Bernard. Il a, à ce jour 69 ans.
Il
aurait grandi dans une famille, en vue d'adoption à Ainay le Château.
Triste fin des recherches!
Ce
matin (2 janvier 2016), je viens de recevoir l 'acte de naissance, tant
attendu. Il est noté, qu'il a été adopté le 6 novembre 1981 (à l 'âge de 36
ans) par un nommé Marcel LANDON et que Jackie prend le nom de LABROSSE-LANDON.
Il
s'est marié une première fois à Pontorson (Manche), le 23 mars 1968 avec
Danielle LAMBERT. Ce mariage & été dissout à Evry-Corbeil dans l'Essonne,
le 23 janvier 1976.
Cinq
ans après à Ainay le Château dans l'Allier, le 5 septembre 1981 avec Danielle
ROGER.
Mais
plus de chance à le retrouver, parce que mon oncle est décédé le 4 mai 1993 à
Ainay le Château..... Mais je recherche des cousins, cousines, .....
Sur les traces de ROCHUT Jean-Louis
Depuis la moitié du 17ème siècle, que mes
ancêtres ROCHUT, sont des Castelmeillantais. C'est alors que le
grand-père de Jean-Louis arrive sur Saint-Jeanvrin, et que son père Jean
rencontre Solange, fille du laboureur Martin AUTISSIER et propriétaire à
Reigny, au lieu-dit " Chavroche", bien connu par les descendants du
nom.
Une petite Marie naîtra en cette été 1872.
En cette année 1874, le 8 novembre, à 5
heures du soir que Jean arrive heureux et pressé en direction de la mairie.
Tout le village savait bien que le couple attendait un heureux évènement. Les
femmes plus âgées, lui avait dit à Solange:
_" Se s'ra un garçon, t'as le ventre
allongé, tu v'ras! Ta voisine, la Catherine JAMET, elle se s'ra une
fille!"
Mais voilà Jean-Baptiste AUROUX, l'adjoint au Maire, les accueille avec joie, Jean n'est pas venu seul, il faut deux témoins: avec Louis FLOQUET, le parrain de l'enfant et son voisin JAMET Henri qui a bien eue une petite Jeanne, trois semaines avant.
L'enfant portera les prénoms de son père et
de son parrain, c'est à dire Jean-Louis.
Solange
mettra encore dix enfants au monde, seulement six enfants vivront longtemps:
Marie
l'ainé, mourra à 15 ans, dans la plus grande tristesse de ces parents. Que
s'est il passé ce 23 juillet en plein après midi, à la saison de ces grandes
moissons. Un accident? Etait elle malade?
Claude
et les jumelles sont mortes à quelques jours de vie.
Rose, Jeanne, Jacques Marie-Amélie, Marie-Louise et la Marguerite ont grandi avec Jean-Louis.
Son
enfance se passera parmi les champs de Chavroche à Reigny et les prés de bovins
et ovins. Jean-Louis sera un berrichon de cette belle campagne qui sent bon la
nature rurale.
Jean-Louis
a sans doute été à l'école, puisqu'il savait écrire sans nom, comme ces frères
et soeurs.
Dans
cette petit Eglise de village, en ce 15 septembre 1902 au matin, Jean-Louis et
ces deux soeurs Jeanne et Marguerite vont se marier. Mon ancêtre âgé de 27 ans,
il n'avait pas trouvé l'âme soeur avant, trop de travail à la campagne, a
épousé la jeune Rose RACOT, de 17ans, originaire de Saint-Pierre-les-bois. Elle
vit avec sa mère, elle a perdu son père l'année dernière.
Jeanne
deviendra la femme de Etienne, le frère de Rose et Marguerite se sera un garçon
de Maisonnais Jean AUPETIT.
Jean-Louis
choisira comme témoin de ce jour exeptionnel, son beau-frère Jean-Baptiste
VALENCIER qui a épousé sa soeur Rose, quatre ans avant et Emile FLOQUET son
cousin.
La
rencontre se sera t-il fait par le bien du voisin JAILLET? Qui sais! La
grand-mère de la future était une JAILLET...
La soirée se passera dans les pures traditions avec le repas, les danses et les cris de fête...
Maintenant
le couple prendra ces quartiers à la Garne de Saint-Pierre-bois, Jean-Louis
sera toujours cultivateur. Deux ans après, en ce 11 décembre 1904 au soir
arrive la première fille Marguerite. Puis le 27 janvier 1907, en début de
matinée, voilà Albert, le seul garçon de la famille à qui le patronyme est à
charge. La seconde fille Albertine naîtra le 27 février 1910, à l'heure du
diner. Puis la naissance de la benjamine Henriette, le 16 mars en pleine nuit
de l'année 1912, juste avant les années de guerre qui arrive trop vite...
La
guerre se passe mal pour la famille, son beau-frère Etienne RACOT est mort au
combat, en mars 1915 à Fleury-Devant-Douaumont dans la Meuse. Pour se souvenir,
son nom sera inscrit sur le monument aux morts de St Pierre les bois.
Le domaine de la Garne a été repris par la suite par
le fils d'Albert, Camille et aujourd'hui par le petit fils Nicolas, agriculteur
a reprit le flambeau
Famille JAILLET , potier en terre de profession
Dans le hameau des ARCHERS, d'un petit village du boischaut dans le Cher, est grandement connu depuis le 17ème siècle comme un village de POTIERS. A l'époque où le Châtelet s'appelle Puyferrand.
Mes ancêtres JAILLET de mon côté maternel, y étaient potier sur plusieurs générations. Ils fabriquaient ici aux Archers dans une vingtaine d'atelier de l'UTILITAIRE, pots, pichets, ... et les EPIS DE FAITAGES que les berrichons appelaient les merlusines, que l'on peut voir encore sur certains toits.
JAILLET Jean, est le plus ancien ancêtre, dans les actes comme étant potier aux Archers, lors de son deuxième mariages avec Richard Agathe le 12 février 1743 à Morlac. Il décèdera le 14 février 1766 comme était maître potier.
Son premier fils mon ancêtre Jean surnommé "brelichet", suis le même chemin dans la poterie en terre. Il est décédé le 26 septembre 1802 aux Archers.
Deux enfants de brelichet deviendront propriétaire de leur poterie, mon ancêtre Jean, le premier enfant et Silvain.
Ensuite s'arrête là ma branche de potier en terre. La petite-fille de Silvain s'est mariée avec MANIGAULT Vincent, qui était également potier sur plusieurs générations. Ainsi en 1943, MANIGAULT Jean-Louis à été le dernier potier . Mais aujourd'hui ne pouvant pas éteindre cette art, c'est de nouveau que d'autres potiers arrivent aux Archers pour retravailler la terre et montrer comment était jadis les potiers, grâce à leur musée.
recensement de 1872 aux Archers, sur les 2 grandes familles de potiers: 7 membres des JAILLET et 8 de MANIGAULT
recensement de 1891 il ne reste que la famille MANIGAULT.
RACOT Etienne, poilu

Etienne RACOT était le frère de mon ancêtre Rose, fils de Michel et DEMENET Solange. Il est né le 29 juin 1879 à Saint Pierre les Bois dans le Cher, l'ainé de 3 enfants et le seul garçon de la fratrie.
Il a grandi dans ce village berrichon entre l'école, le bourg ou il habitait en 1891 du bourg et les champs cultivés où il deviendra vite cultivateur comme son père.
Le 14 novembre 1900, il part pour le service militaire. En 1901 Etienne perd son père. Il sort du cercle militaire pour soutien de veuve comme étant fils unique
Etienne s'est marié à Reigny le 15 septembre 1902 avec ROCHUT Jeanne, ainsi le même jour que mon ancêtre. Ils auront un fils Désiré qui deviendra pupille de la nation, par la suite et se mariera dans l'Indre.
Son nom est gravé sur le monuments aux morts de St Pierre les Bois
MINISTROT Joseph, mon arrière grandpère
Il est né le 26 septembre 1902 dans le petit village de Sagonne dans le Cher, au lieu dit la chaume de bouille. Joseph était le troisième de sept enfants ( Marguerite, Pierre, Joseph, Marie Louise, André, Maurice, Henri et Jeanne).Entre 1902 et 1905, Jean et Marie Ministrot, née Chauchard partirent vivre à 5 km, dans le petit village d'Ardenais de Givardon. Il y grandit comme tous ces enfants berrichons entre les champs, lieux qui faisaient vivre la famille. Jean était journalier agricole. Joseph était encore trop petit pour suivre les plus grands sur le chemin de l'école.Entre 1909 et 1911, toute la famille part s'installer dans le quartier de Cossonnais, à Bessais le Fromental. Jean trouve mieux pour sa famille, il devient métayer. Il va exploiter les terres d'un propriétaire avec les animaux et le matériel de celui-ci, mais en lui donnant une partie de ces récoltes. La première guerre éclate le 3 août 1914, lorsque l'Allemagne la déclare à la France, Joseph avait presque 12 ans et son père 46 ans. L'armistice est signé le 11 novembre 1918, la guerre est finit.Sur son livret militaire d'octobre 1922 à Bourges, qu'il est cultivateur à Thaumiers, mesure 1m63, cheveux châtains foncés et yeux gris jaune. Il repartira sous les drapeaux pour 21 jours le 16 août 1928 à Bourges, caserne Condé de la 95ème régiment d'infanterie.Le 11 juillet 1931 dans l'église St Pierre de St Pierre les bois, il épouse mon arrière grand-mère Rochut Henriette, née le 16 mars 1912 dans cette commune.Puis un an après, naîtra deux jumeaux, Georges et Suzanne à Orcenais. Ma grand-mère Carmen Roberte arrive le 12 janvier 1934.En 1939, la France et l'Angleterre déclare la guerre à l'Allemagne, donc survient la seconde guerre mondiale alors que ma grand-mère n'avait que 5ans et Joseph en avait 32ans. Il part au front et se fait prisonnier le 11 mai 1940 à Laon et son frère Maurice en 1940 à Auxerre, puis transférés en Allemagne. Joseph était 2ème classe du 53ème régiment R. 192.Le 2 septembre 1945, la guerre s'arrête enfin. Joseph et Maurice sont libérés, Joseph reste en Allemagne. Mais après quelques années, il pense que sa vie est dans cette petite ville d'Orcenais, au centre de la France, dans la région du Berry. Il retrouve sa femme Henriette et ses trois enfants.Joseph décèdera à St Amand Montrond le 8 juin 1982.
Claudia LABROSSE, le secret d'une vie
Dans la Saône et Loire et plus précisément à Charolles, ville emblématique de la race bovine charolaise et pour ses faïences, que Jean-Marie LABROSSE est originaire ainsi que son épouse Jeanne DUMOULIN.
Jean-Marie est un homme charmant: châtains aux yeux bleus mais pas très grand avec ces 1 mètre 57. Il travaille comme ouvrier boulanger, dans le rue de Champagny chez monsieur MERLIN Michel avec un collègue, Charles JOUVENAUT. Mais le couple habite dans la rue de la Madeleine.
Un garçon Louis arrivera le premier.
En ce début de printemps du 24 mars 1906, dans leur maison rue de la Madeleine, qu'une fille viendra au monde. Ils la surnomment Jenny, mais son entourage l'appellera par son deuxième prénom Claudia. Sa naissance se déroulera dans la nuit, à trois heures et demi du matin..
En 1911 la famille habitent dans la rue des Bruettes, son père est toujours ouvrier boulanger, lorsqu'ils fêtent les 5 ans de la petite Claudia. Francine et Maurice naîtront également à Charolles. Notre Claudia ira à l'école avec son frère Louis et sa cousine Hortense.
Je ne sais pour quelle raison, le couple décide de partir à plus de cent kilomètres vers le nord à Brazey-en-Morvan en Côte d'Or où l'on ne compte moins de 400 habitants. Ils demeurent maintenant au poirot, dans une petite maisonnette au passage à niveau
Jean est embauché comme poseur au chemin de fer, il remplace le Jean MONTCHARMONT et Jeanne prendra la place d'Augustine l'épouse, comme garde barrière. Aujourd'hui la SNCF détruira cette demeure, puisque le passage est automatique.

Elle se souviendra également de ce terrible incendie, du 16 avril 1914, en bordure de la ligne du chemin de fer d'Autan à Cravant, en moins de trois heures, a détruit une vingtaine de maisons et mis sans abri dix-sept familles. Grâce aux dons de bois de la famille DELAGRANGE, le village sera rapidement reconstruit.
Des jumeaux André et René naîtront en 1914.
Et pourtant la guerre arrive, du 2 août 1914 au 8 mars 1919, son père partira se battre parmi tous ces soldats contre l'Allemagne. De retour Jean-Marie et Jeanne auront un dernier enfant Marcelle en 1922.
En cette année 1926, beaucoup d'évènements arrive dans la vie de Claudia. Elle part pour la capitale. Elle sera logée au 10 cité de popincourt, dans le 11ème arrondissement, chez Mr Albert TRIPIER, un homme séparé de son épouse et de sa fille Suzanne âgée de 4 ans. Il travaille comme ajusteur dans une fabrique de gâteaux. Cette année se finira avec la naissance de Albertine que seule Claudia reconnaitra, à cause qu'Albert n'est pas divorcé. Ensuite arrivera Irénée en 1927.
Le père est atypique, violent. Claudia le quittera pendant 1 mois, elle retournera chez ces parents à Sanlieu en Côte-d'Or. Les deux petites filles deviendront la charge des grands-parents.
Mais elle y retournera et donnera naissance, à la maternité St Antoine, en début de l'année 1929 à Jack Albert et retombera enceinte pratiquement après cette naissance, pour mettre au monde Albert en fin d'année. Mais le père biologique reste très discret, vu sa situation. Claudia confié ses deux garçons à une nourrice. Ils deviennent des enfants secourus. A l'assistance publique, elle donne la cause de sa maltraitance. Jack et son frère arrive chez Mme ...... Albert (le père) attrape la tuberculose et doit partir se soigner en sanatorium. Claudia en manque d'argent, demande une aide financière pour pouvoir payer la nourrice et qui lui sera accordée.
Mais voilà qu'en 1930 Claudia ne payera plus rien pour ses enfants, d'après le courrier à l'assistance publique de la fille de cette dernière. Les très jeunes enfants deviendront des enfants abandonnés donc pupille de la Seine. La mère sera recherché par la préfecture de police, mais elle n'est pas localisée. Jack partira dans une famille dans l'Allier puis dans le Cher près de son frère Albert.
Le père de Claudia décèdera le 5 avril 1950 à Tournus, donc retour vers la Saône et Loire. Pourtant sa mère Jeanne est retourné ou y est resté chez un enfant où par l'amour de la région, Elle décèdera le 8 septembre 1964 à Sanlieu en Côte-d'Or.
Quand à notre Claudia, plus de nouvelle, son ami aura répondu à l'assistance publique qu'elle était placée comme domestique. Mais nul ne sais pour le moment, la suite de son chemin... Elle décèdera à l'âge de 54 ans, à l'hôpital au printemps 1960.